On danse pas un peu ? L'histoire de "Right here Right now Africa", le nouvel hymne à l’Afrique de Maame Afon et Ivy Hollys
/A quels moments vous sentez-vous le plus en phase avec votre identité africaine? J’adore poser cette question à mes ami.e.s qui vivent en Afrique et à l'étranger. Les réponses sont fascinantes. Certain.e.s me parlent du goût des plats de leur enfance. D'autres décrivent les bruits et les odeurs des marchés animés de Lagos ou de Douala. Souvent, les mots leur manquent pour exprimer la sensation magique qu’on a lorsqu’on contemple un paysage qui n'existe nulle part ailleurs.
Pour moi, ça passe par la musique. Rien ne me fait me sentir plus africaine que d'écouter des morceaux de makossa ou de danser sur les derniers hits d’afrobeat. Cette façon qu’a la musique africaine, quelles que soient ses origines, de toujours me faire me sentir chez moi… Ça me fascine.
Alors, puisque c’est la Journée de l'Afrique, j’ai envie de vous parler de la chanson que j’écoute en boucle depuis ce matin : "Right Here Right Right Now Africa", de Maame Afon et Ivy Hollys.
Avec Right Here Right Now Africa", leur nouveau morceau qui sort aujourd’hui à l’occasion de la Journée de l'Afrique, les chanteuses ghanéennes Maame Afon et Ivy Hollys nous offrent l'hymne à l'Afrique dont nous avions besoin sans même le savoir.
Vous allez adorer cette chanson. Les paroles sont une invitation à "fermer les yeux et imaginer l'Afrique comme le paradis qu'elle est", et surtout à se mettre au travail pour réaliser ce rêve, "ici et maintenant" ("right here right now"). Dès les premières notes de musique, les épaules commencent à bouger toutes seules. Et la performance vocale de Maame et Ivy, on en parle ?
Une belle histoire de sororité
Entre nous, ce que je préfère dans cette chanson, c'est son histoire. En 2017, Maame Afon, la chanteuse et militante féministe parlait à un groupe de lycéen.e.s africain.e.s de comment utiliser leurs talents pour faire bouger les choses.
La jeune Ivy Hollys a décidé de mettre ce conseil en pratique et a écrit les premières notes de la chanson qui sort aujourd'hui, après une belle collaboration avec Maame mais aussi les rappeuses Tawiah Sai et Akuokor Sai.
Voila ce qui m'a touchée : cette histoire qui nous rappelle la force de la sororité, l'importance d'accompagner nos petites soeurs dans leurs projets. Et surtout, une invitation à mettre tous nos talents au service de notre beau continent !
"Si je ne peux pas danser, je ne veux pas faire partie de votre révolution"
Merci Maame et Ivy pour ce message important. J'ai hâte d'entendre l'hymne de l'année prochaine et de découvrir encore plus de jeunes voix venant de notre beau continent.
Il y a une citation qui me revient souvent : "Si je ne peux pas danser, je ne veux pas faire partie de votre révolution". En cette Journée Mondiale de l'Afrique, je vous donne rendez-vous sur la piste de danse. Je m'occupe de la musique !